Quand Vérone la mystérieuse dévoile …
La Monokrom
La 500 XT à partir de laquelle j’ai créé La Monokrom, est un modèle de 1984.
Cette dernière avait été modifiée dans les années 1995, en version Super Motard, avec des pièces d’époque (roues à rayons, freins à disque en fonte) le tout sur le fonds d’un montage mastoc avec des pates de fixation de fabrication artisanales et très grossières.
La vision d’ensemble était vilaine.
Cette moto appartenait à un Ami qui n’en faisait rien depuis longtemps.
En revanche, elle était en parfait état de marche mécanique. J’ai donc décidé de concentrer mon travail sur son apparence.
Quelques années auparavant, j’avais beaucoup aimé, sur un site internet, les photos d’une préparation « roues pleines » d’une 4 cylindre Japonaise.
Séduit pas le concept, je voulais absolument créer une moto avec des roues pleines.
A l’époque, la seule base financièrement accessible pour moi, était la 500 XT. J’ai donc décidé de faire avec.
Les roues dont je disposais provenaient d’une Harley Davidson modèle « Fat boy » en 16 pouces.
Il y a eu un très gros travail de mise en place des roues car j’ai du modifier la largeur du bras oscillant et de la fourche puis fabriquer à la main 2 tés de fourche spécifiques.
A ce stade là, restait encore à solutionner « le problème de la selle ». Je n’arrivais pas à trouver une selle qui se mariait avec le réservoir de la XT.
J’ai opté pour une selle de Ducati Monster.
Une fois réalisé le 1er assemblage de ces éléments, toute la ligne de la future Monokrom était d’ors et déjà définie dans mon esprit.
Il fallait désormais que je travaille sur la fabrication des détails déterminants de la moto comprenant les 2 caches latéraux en carbone, les 2 sabres de fixation de selle en aluminium que j’ai façonné à la main, le microbillage du moteur, la peinture du châssis et le polissage de tous les éléments en aluminium (le réservoir, le garde boues, le bras oscillant, le tour des jantes . . . )
Nous avons choisi de faire recouvrir la selle avec un cuir noir et d’y intégrer des œillets de ventilations qui viennent rappeler les perçages des sabres de maintien de la selle et la casquette du phare.
200 heures de travail ont été nécessaires pour mener à bien cette réalisation.
Enfin, le choix de la dénomination « MONOKROM » vient du fait que c’est un moteur monocylindre, qu’elle a beaucoup de chrome et une seule couleur ; celle du châssis. Le nom m’est apparu comme une évidence Monokrom avec un K pour l’esthétisme et l’originalité du projet dans sa globalité.
L’avis de Mlle PZF :
Adepte de ma DUCATI Monstro que je ne lâcherais pour rien au monde, Monsieur PZF m’a convaincu d’utiliser La Monokrom l’été dernier lors de nos ballades en amoureux … (j’ai besoin de « mon » Homme pour la démarrer !!!).
La Monokrom offre un gabarit différent, moins volumineux que celui auquel j’étais habitué mais pas moins agréable.
Différente également dans la posture physique qu’elle propose puisque son assise est quasi droite, elle montre une grande souplesse de suspension, elle a du couple et sa sonorité est caractéristique d’un gros « mono ».
Bien que son moteur soit un monocylindre elle rejoints sans difficulté la famille des Roadster.
Esthétiquement parlant j’y trouve à l’usage un petit côté « sport chic ».
C’est une création mixte par excellence.
