Harley Davidson Sportster 1200 Cadre Rigide
Pour la petite histoire, j’ai trainé pendant 4 ans le cadre PAUGHCO et le moteur de cette moto, lâchement abandonnés par « Un » Viel ami motard, au fond de mon garage.
Le tout flambant neuf à en croire ses propos.
Et puis un jour …. J’ai trouvé sur un site de vente bien connu, une annonce concernant un gros custom japonais, dépourvu de moteur mais avec des roues et une fourche très intéressantes pour pouvoir démarrer un nouveau projet.
S’en est suivi une chasse aux pièces pour pouvoir trouver ; un guidon, une selle, un réservoir, des garde-boue, une bâche à huile et quantité d’autres petits détails.
Et la chasse fût bonne puisque j’ai commencé par la selle de l’affuteuse à couteaux de grand-père, brute de fonderie.
Attaché sentimentalement à cet objet, je m’en suis servi pour la réalisation d’un moule qui allait me permettre de réaliser la selle actuelle en carbone.
J’ai réalisé un 1er assemblage « à blanc » de la moto, de façon à pouvoir aligner tous les éléments et les ajuster au cadre.
J’ai fabriqué, les garde-boue, leurs fixations, le porte bagage arrière, le réservoir d’huile, le support de batterie et le support moteur avant d’envoyer le tout au chromage.
Le réservoir, trouvé dans une bourse d’échange, provient d’une moto Custom 125 cm3 sur lequel j’ai apposé le logo ainsi que les 2 baguettes chromées.
Les baguettes ont été chinées par mon père et proviennent d’une vielle voiture américaine.
Friand de vieilleries, le phare ; un Marchal Aerolux provient d’une traction avant 15/6 et adapté à la moto, chiné en 2014 dans une bourse d’échange de matériel agricole (Tractomania-Tarn et Garonne).
Lorsque je suis parvenu à avoir une vue d’ensemble de la moto, s’est posé la délicate question de son apparence finale.
Et c’est le phare et l’époque à laquelle il appartenait qui ont été le fil conducteur de mon imagination.
Initialement j’étais parti sur les couleurs des voitures américaines des années 50 … je me suis documenté sur les références de peinture de l’époque sans vraiment être convaincu par les pistes exploitées.
Jusqu’au moment où je suis « tombé » sur la photo d’un combi Volkswagen bi ton, année 1968.
Conquis, sur le champ, je prenais la décision de donner à la moto sa finition actuelle.
Personnellement, jusqu’à cette rencontre avec l’objet fini, je n’étais pas attiré par le style bobbeur des Harley Davidson.
J’étais un peu septique quand au comportement de la moto et son confort de conduite.
Au final, je suis très agréablement surpris par son comportement et son confort sur la route et ce malgré l’absence d’amortisseurs.
Reçue aux « Wheels and Waves » de Biarritz en juin dernier, elle est restée exposé dans leur enceinte durant 3 jours.
Elle a été pour moi, La moto de l’été 2015, celle avec laquelle, nous nous sommes baladés sur les routes de campagne, au grès de belles journées ensoleillées.